Mais plusieurs de ses caractéristiques ont de quoi inquiéter. Notamment la présence d'un kill switch, sorte de bouton d'arrêt d'urgence qui permet à un acteur central d'isoler une adresse IP du reste du réseau. Celle-ci ne pourra alors plus envoyer ou recevoir de données. D'autres inquiétudes surgissent autour du fait que les adresses mais aussi les paquets envoyés et reçus seraient reliés à l'identité du propriétaire de l'ordinateur ou du titulaire de la connexion.
En clair, si vous dites ou faites un truc qui ne plait pas aux autorités, ce nouveau protocole leur permettra :
- de vous retrouver en lisant simplement les métadonnées des paquets qui transitent (actuellement, il faut demander au FAI de collaborer)
- de vous isoler totalement
Espérons que ce protocole ne soit jamais adopté.
Et n'oublions jamais : ce n'est pas parce que nous sommes actuellement dans un État de droit, que nous le serons toujours dans 5 ans. Un régime autoritaire peut toujours apparaître si on n'y prête pas attention.
Parce que parfois, on est un peu largués.