Microsoft continue de pourrir son OS avec des publicités affichées directement dans son interface. Après les notifications invitant à utiliser Edge dès qu'on ouvre Firefox ou Chrome et le message gigantesque appelant à sauvegarder dans OneDrive quand on ouvre son dossier personnel, voici donc la petite barre dans le gestionnaire de fichiers invitant à utiliser divers logiciels de Microsoft. L'histoire ne nous dit pas si le message publicitaire s'affichera en fonction des types de fichiers rencontrés pendant la navigation. :)))))
Vous vous souvenez de l'époque où Windows était un système d'exploitation et non un panneau publicitaire à 150€ (pour l'édition Famille) ?
Il y a à peu près deux mois, j'ai publié un coup de gueule concernant l'annonce de Windows 11, et notamment le fait qu'il rendait obsolètes de nombreux ordinateurs. Après quelques recherches récentes, il semble que j'aie parlé un peu vite et que le TPM 2.0 (qui est celui imposé par la prochaine version de Windows) permet de se passer de la fameuse puce. En effet, cette version permet aux constructeurs d'inclure ce standard dans d'autres éléments de configuration matérielle de l'ordinateur, et ils ne s'en privent pas, puisque AMD et Intel fournissent, chacun de leur côté, leur propre implémentation, directement dans leurs processeurs. Il suffit alors de l'activer dans sa configuration UEFI.
Ainsi, de mon côté, après activation, l'outil de Microsoft m'indique enfin le précieux message.
Reste à savoir pourquoi cette fonctionnalité n'est pas activée de base...
Cette semaine, Microsoft a annoncé une toute nouvelle version de Windows qui sera donc la version 11 du système d'exploitation.
Globalement, ce que j'en ai retenu, c'est que ce sera surtout un Windows 10 relooké avec de nouvelles fonctionnalités peu nombreuses et pour la plupart assez anecdotiques : suppression des tuiles héritées de Windows 8 et résurrection des widgets (qui avaient été supprimées sous Windows 8, justement), possibilité de gérer plus finement les fenêtres ouvertes (probablement la fonction plus intéressante à mon avis), intégration de Microsoft Teams, ajout d'une couche de compatibilité pour les applications Android… bref, rien qui ne justifie vraiment la sortie d'une nouvelle version commerciale, donc.
Et pourtant, il semblerait, selon l'outil fourni par Microsoft que mon PC ne soit pas compatible, sans qu'il soit vraiment capable de m'expliquer pourquoi. Une des raisons possible qui m'a été soufflée sur Twitter pourrait être que mon PC ne supporte pas une obscure technologie nommée « PTT » qui, de ce que j'en ai compris, remplace une puce dédiée nommée « TPM » (dont j'ignorais l'existence jusqu'ici) permettant apparemment de stocker de façon sécurisée des informations cryptographiques.
Problème : si j'en crois la fiche technique de ma carte mère (pourtant récente, elle date de 2019), celle-ci ne possède pas de puce TPM et, étant une carte mère dédiée aux processeurs AMD, elle n'est donc pas non plus compatible PTT.
Je me retrouve donc dans une situation improbable où mon ordinateur, tout juste terminé (je l'ai construit en début d'année), n'est déjà plus compatible avec les versions la future version de Windows pour la simple raison que je n'ai pas la petite puce que Windows est supposé utiliser pour chiffrer mon disque dur, alors même que toute la configuration matérielle restante (processeur, carte graphique, mémoire vive) est largement au dessus de la configuration minimale requise.
Il est apparemment possible de se procurer cette puce pour pas trop cher (maximum 20€ de ce que je vois, encore faut-il qu'elle ne soit pas en rupture de stock), mais le TPM reste tout de même un détail technique qui ne devrait pas être un prérequis pour utiliser un système d'exploitation : si elle est présente, tant mieux et on l'utilise, sinon, tant pis et on utilise une méthode de chiffrement alternative (et il en existe quelques uns, largement éprouvés sur Linux).
Cette situation est inadmissible, puisqu'elle incite (une fois de plus) le grand public à renouveler son matériel entier pour pouvoir utiliser un système à jour et sécurisé, Windows 10 étant condamné à une fin de support pour octobre 2025. Ce qui mènera donc de nouveau vers un grand nombre d'appareils qui resteront sur une version périmée, et donc vulnérable, de Windows, comme nous l'avions déjà vu avec Windows XP et Windows 7.
Une situation qui aurait dû ne plus arrivé si Microsoft avait respecté sa promesse d'une ultime version.
Très pratique également en cas de redémarrage intempestif de Windows en votre absence 🙂
En clair, il faut payer très cher (ou bidouiller un pare-feu) pour récupérer un peu de vie privée. Et même comme ça, une simple mise à jour suffit à ce que tout soit réactivé dans votre dos…
Lors de la publication du correctif, certains problèmes avaient déjà été répertoriés avec les versions antérieures de Windows 10. Par exemple, Microsoft notait des problèmes avec le framework .NET et les liens Web dans le menu Démarrer.
Mais depuis la publication initiale, Microsoft a mis à jour la page de correctif pour indiquer un autre problème potentiel avec certains ordinateurs portables Lenovo.
Après l'installation de KB4467691, Windows peut ne pas démarrer sur certains ordinateurs portables Lenovo disposant de moins de 8 Go de RAM.
Attendez, comment une mise à jour concernant un navigateur peut impacter et à ce point un système d’exploitation entier ?!
- Années 1960 : premiers brouillons de l'ISO proposant à la fois la combinaison
CRLF
etLF
seul pour représenter un retour à la ligne. - 1969 : première version d'UNIX.
LF
est utilisé pour les retours à la ligne et devient un standard. - 1985 : première apparition de Notepad dans Windows 1.0. Le caractère de retour à la ligne est composé de
CR
etLF
. - 1998 : Apple abandonne l'utilisation de CR et s'aligne avec UNIX. Il utilise donc désormais le code
LF
. - 2018 : Le Bloc-Notes de Windows peut désormais lire les retours à la ligne UNIX (LF).
- 2021 (estimation) : Notepad affiche maintenant les numéros de lignes.
- 2034 (estimation) : Microsoft ajoute au Notepad la gestion des onglets.
- 2042 (estimation) : Notepad inclut la coloration syntaxique.
- 2048 (estimation) : on peut désormais ajouter des plugins à Notepad. À cette occasion, Microsoft propose par défaut un plugin permettant de jouer au fameux jeu 2048 qui fut populaire quelques dizaines d'années plus tôt. Le PDG d'Apple déclarera alors que Notepad est un bon système d'exploitation, c'est dommage qu'il lui manque un éditeur de texte.
- 2050 (estimation) : Microsoft ajoute un ruban à Notepad pour compenser le manque de place dans les menus.
- 2061 (estimation) : une chute du nombre de vente des produits Office est observée.
- 2062 (estimation) : Microsoft découvre l'existence de plugins open-sources créés par un développeurs, permettant de transformer Notepad en un véritable logiciel de traitement de texte, tableur, système de base de données, etc.
- 2062 (estimation) : Microsoft perd son procès contre le développeur des plugins désormais connus sous le nom de "Notepad Office". Le tribunal considère que le détournement d'un produit dans le but de créer un logiciel concurrent d'un autre produit, ne représente pas de la concurrence déloyale.
- 2063 (estimation) : Windows Defender détecte Notepad Office comme un virus. Le lendemain de la première détection, une méthode de correction est trouvée : il suffit de renommer la DLL du plugin.
- 2073 (estimation) : Microsoft supprime Notepad et le remplace par une version Windows Store. Étrangement, le support des plugins n'est plus présent.
La société est [...] consciente qu'il y a un autre bogue dans le système d'exploitation qui provoque le blocage de l'option
Settings
lors de la modification de l'application par défaut. Elle pense que ce bogue pourrait être corrigé avec une mise à jour cumulative.
Pardon ? Le changement d'application par défaut qui fait buguer l'application des paramètres, c'est considéré comme non critique, maintenant ?!
(D'après PCWorld)
Si vous cherchez un moyen de désactiver Cortana, sachez que c'est toujours possible, même si Microsoft a rendu la tâche bien moins accessible en supprimant l'option dans le panneau de configuration de Cortana. Voici comment faire :
- Activez la combinaison touche Windows + R pour faire apparaître la boîte de dialogue Exécuter, tapez
regedit
et validez. Le préhistorique éditeur de Registre s'ouvre. - Dans le panneau de gauche, naviguez vers
HKEY_LOCAL_MACHINE\Software\Policies\Microsoft\Windows
. - Si la clé
Windows Search
sousWindows
, ouvrez-la. Sinon, créez-la en cliquant droit surWindows
et en choisissant Nouveau, Clé. Nommez la cléWindows Search
et ouvrez-la. - Cliquez droit dans la zone à droite et choisissez Nouveau, Valeur DWORD (32 bits). Nommez la valeur
AllowCortana
(attention à respecter les majuscules et les minuscules). - Vérifiez que la valeur associée est bien
0x00000000 (0)
. Si ce n'est pas le cas, double-cliquez sur la ligne et tapez0
. - Redémarrez la machine : Cortana est maintenant désactivée !
« À l'origine, le nom "Windows Subsystem for Linux" faisait généralement référence à l'infrastructure du noyau Windows qui exécute les binaires Linux. Nous voulions expliquer ce que cela signifiait ainsi que décrire l'expérience de l'utilisateur final. Nous nous sommes référés à la fonctionnalité de l'utilisateur final comme “Bash sur Ubuntu sous Windows”, ou plus simplement “Bash sous Windows”.
[…]
« […] pour aller de l'avant, nous n'utiliserons plus le nom de la fonctionnalité "Bash sur [Ubuntu on] Windows" !
« Au lieu de cela, nous utiliserons le “sous-système Windows pour Linux” (WSL) […]. Les distributions seront simplement connues par leurs propres noms - Ubuntu, openSUSE, SUSE Linux Enterprise Server, etc.
« Ainsi, à l'avenir, les conversations se dérouleront comme suit: “Linux fonctionne très bien sous Windows / WSL” ou “je lance Ubuntu sur WSL” ou “avez-vous essayé openSUSE sur WSL”. Nous pensons que vous serez d'accord que c'est plus simple, plus propre, et nécessite DE LOIN moins de mots et de dactylographie. »
Ça me rappelle une diatribe récente de Stallman qui disait craindre une stratégie de Microsoft ayant pour but « d'éteindre un logiciel que les gens peuvent utiliser, copier, distribuer, étudier, modifier et améliorer »… J'étais sceptique, mais cette nouvelle annonce semble aller dans son sens : d'ici quelques années, tombera-t-on sur des gens qui, ne connaissant pas Linux mais en ayant entendu vaguement parler, croiront que c'est une fonctionnalité de Windows ?
Si vous avez CCleaner version 5.33 ou suivantes installé sur votre PC, vérifiez que vous n'avez pas chopé un malware. Dans le doute, faites une restauration du système à une date précédant le 15 août.
Éventuellement, vérifiez aussi si vous n'avez pas les clés citées dans l'article dans votre base de registre.
« Après des années, il reste encore des centaines de millions de machines tournant sous les systèmes XP et Server 2003 à travers le monde. Les systèmes basés sur Windows XP représentent plus de 7 % des OS de bureau encore en utilisation aujourd’hui et l’industrie de cyber sécurité estime que plus de 600 000 machines hébergeant 175 millions de sites web, tournent toujours Windows Server 2003, soit 18 % de la part du marché global »